Après les nombreux déclenchements du dispositif « FIRE » à ENEDIS, doit venir le temps de la RECONNAISSANCE
Dimanche 24 novembre 2024, la Direction d’ENEDIS communiquait sur intranet :
« Tempête CAETANO : La quasi-totalité des clients sont réalimentés (…) un immense bravo à nos
collègues qui ont « remonté le réseau » dans des conditions parfois difficiles »
Au lendemain de cette mobilisation sur une grande partie du territoire avec plus de 200.000 usagers privés d’électricité, la question du pouvoir d’achat de tous les agents d’ENEDIS reste une véritable préoccupation.
Des bravos, une tape amicale dans le dos c’est bien… de la reconnaissance c’est mieux !
Alors que les évènements climatiques s’enchainent toute l’année, neige collante, vents violents, canicules, tempêtes et inondations, les agents restent sur le qui-vive 7 jours / 7, le service public chevillé au corps, prêts à se mobiliser à tout moment, par tous les temps.
Les dispositifs FIRE s’enchainent donc, les sollicitations se multiplient au fil des années, les agents répondent systématiquement présents pour remplir leurs missions de service public mais la valorisation salariale des efforts de TOUS les agents durant ces mobilisations quant à elle ne bouge pas.
Il est temps de revaloriser l’engagement et l’investissement des agents d’ENEDIS !
La Direction ne peut continuer à brandir la carte de l’intérêt général et de la nécessité de continuité de fourniture, communiquer à grand renfort de dossiers de presse et autres interviews télévisées sans prendre en considération les agents qui rendent ce prodigieux dispositif possible.
Dans le cadre des plans FIRE la CGT revendique :
- La revalorisation de la prime FIRE qui n’a pas évolué depuis 2016,
- La révision des conditions d’attribution de la prime sans distinction
–> Du collège d’appartenance
–> Des acteurs engagés dans la FIRE y compris ceux qui restent en local et qui voient leurs conditions de travail temporairement dégradées.
Pour la CGT, plus généralement et en cette période de négociations salariales, l’investissement sans faille d’un grand nombre d’agents lors de ces situations de crise justifie sans détour une augmentation des salaires à la hauteur de leur travail, de leur engagement et de leur perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation cumulée au fil des années.