Prime Jeux Olympiques et Paralympiques pour tous chez ENEDIS, la CGT à l’initiative !
La Direction d’Enedis a présenté en CSEC jeudi dernier, ce 19 septembre 2024 sa proposition de prime « partage des valeurs » d’un montant de 300€ auprès des représentants du personnel.
C’est d’ailleurs à se demander pourquoi certains élucubrateurs précoces d’autres organisations syndicales n’ont même pas attendu que la décision de l’employeur soit prise suite à la consultation du CSEC pour communiquer, la veille de sa tenue, sur l’octroi de cette prime ?
Était-ce pour pouvoir rapidement réécrire l’histoire avant qu’elle ne se finisse, ou pour fermer la porte à un débat en CSEC qui aurait démontré à nouveau le bien fondé des exigences qu’a porté la CGT tout au long des préparatifs ?
Car rafraîchissons-nous un peu la mémoire :
- Dès la négociation de l’accord initial JOP en juillet 2023, la CGT a poussé fortement pour l’intégration d’une rémunération des efforts liés aux préparatifs des JOP, et ce pour l’ensemble du Personnel ayant contribué de près comme de loin à la sécurisation du chantier des JOP et non pour les seuls agents concernés par les dispositifs de mobilisation durant les JOP.
- Après la signature de l’accord initial, et au vu de l’évolution des contraintes, la CGT sera la seule le 13 décembre 2023 à officiellement demander la négociation d’un avenant à l’Accord JOP afin d’encore améliorer celui-ci et d’y intégrer une dispositif de rémunération pour l’ensemble du Personnel notamment par l’octroi d’une prime de 600€ SANS critères de réussite et a exprimé la nécessité sur un sujet aussi évolutif que les JOP de prendre le temps de la négociation. Malheureusement d’autres organisations syndicales se sont empressées de signer pour 300€… avec des critères de réussite…critères de réussite dont tout le monde connaissait les dangers comme l’a rapidement rappelé un intéressement 2023 en berne !!!
C’est donc bien la démarche de la CGT qui a permis l’obtention de cette prime pour l’ensemble du personnel, même si elle regrette que cette dernière n’ait pas pu être à la hauteur des revendications portées… notamment du fait d’un empressement des uns oblitérant la possibilité d’obtention d’un résultat plus satisfaisant pour tous !
Pour la CGT dans tous les cas, les négociations à la mode « c’est à prendre ou à laisser » n’étaient pas une option .
N’ayons pas la mémoire trop courte, surtout en ces périodes ou nombreux sont ceux qui n’hésitent plus à réécrire l’histoire!