Les employeurs, depuis quelque temps, voudraient soi-disant « moderniser » notre grille de salaire qui est commune à l’ensemble des agents des Industries électriques et gazières. Ils voudraient supprimer les NR (Niveaux de Rémunérations).

Pour la FNME, cette volonté se traduirait par une nouvelle régression de nos acquis statutaires au lendemain de l’attaque sur le régime des retraites : opacité des rémunérations, avancements plus faibles.
Auprès des employeurs de la Branche des IEG, la FNME a réaffirmé fermement ses lignes rouges à ne pas dépasser et ses revendications dans l’intérêt collectif des travailleurs :

• Garantie individuelle de carrière (Doublement minimum du salaire entre l’embauche et le départ à la retraite sur une carrière complète)
• Garantie d’évolution de la grille par rapport à l’inflation (Échelle mobile des salaires)
• Revalorisation de la grille de 9 % pour TOUS par la réactivation des échelons 1 à 3 (la valeur actuelle de l’échelon 4 devenant la valeur de l’échelon 1 + minimum de grille égal au SMIC CGT, soit 2 000 euros brut)
• Refus des pas de coefficients à 0,1 % et maintien des NR à 2,3 % minimum
• Garantie sur le volume d’avancement individuel à distribuer chaque année
• Pas de négociation sur la grille au niveau des entreprises ou des secteurs

La FNME-CGT appelle à la mise sous surveillance des négociations dès la séance de la CPPNI de ce jour.

La FNME-CGT et ses militants iront à la rencontre des agents afin de leur expliquer ces attaques sur la reconnaissance de leur travail et des richesses qu’ils produisent, en leur volant leur grille de salaire !

La FNME-CGT et ses Syndicats s’engagent à faire monter le rapport de force. Les employeurs porteront la responsabilité d’un conflit majeur, s’ils n’entendent pas la juste revendication des salariés.